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Le petit homme de pain d'épice

J'ai passé toute ma vie dans une prison.
Dans un moule, qui m'enserre et coince mes membres.
De plus le ciel railleur torture ma raison
M'harcelant de vision de janvier à décembre.
Je ne peux qu'assister et me mettre à rêver,
De ce monde extérieur, qui sait me captiver.

Si j'arrivais à m'évader de ce carcan.
J'irai par delà la terre et les océans.
Chantant ma liberté, comme un loup pour sa lune…
Je m'instruirai des gens, leurs espoirs, leurs lacunes,
Et de leur Histoire, je pourrai les comprendre.
D'un cœur avenant, je pourrais même m'éprendre…

Enfin quand s'apprêtera à sonner le glas,
Je m'en retournerai ici, heureux et las,
Raconter ma mémoire pour ainsi la léguer.

Pourtant je suis encore soumis à mon cachot.
Toujours paralysé ! Car mon moule est si chaud…
Il est si confortable… Et moi si fatigué…
EDIT: "Le petit Homme de pain d'épice", c'est le titre complet, je ne pouvais pas le mettre, ça fait plus de 30 caractères, dA n'a pas aimé...
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Mais chers amis, voici mon petit retour à la poésie! Pour ceux qui comme moi étaient en manque de vers, je vous délivre ma dernière création...
Un poème que j'ai essayé de faire engagé dans une longue parabole... Je serai très friand de commentaire, et si possible analytique comme toujours...
Je suis conscient que c'est loin d'être mon meilleur, mais il faut que l'on s'essaie, et comme ça faisais plus ou moins un an que je n'avais rien écris, j'ai peut-être un peu rouillé!
Par contre je suis en train de relever un autre défi, le prochain (qui devrait être pour très bientôt (en temps Valve)) sera... en prose! Et autre défi (plus difficile) je vais tenter d'y faire cohabiter science et littérature, deux facettes du monde pas si antagoniste que ça sans doute?
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Celui la je l'aime bien, en plus il me fait un peu penser à moi. Ce moule si chaud, si confortable, me fait plutôt penser à mon lit délicieux qu'au moule de la société. Même si c'est certain que rester au pieu, c'est finalement rester dans le moule.